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On dit que...

 

Une fois c’est rien !

"Si on en prend qu'une fois, on risque rien"
Bien qu'on puisse penser cela, attention tout de même aux effets des produits qui peuvent être à l'origine d'accidents ou d'événements qu'on peut regretter par la suite, que ce soient des accidents domestiques, de la voie publique, avec des personnes (bagarres, rapport sexuel...), etc.

Quelques conseils : ne pas consommer seul, ne pas consommer en grosse quantité, attendre la montée des effets, être vigilant à la modification de ses comportements et à ceux des autres, prendre soin de soi et des autres.

Je peux devenir schizo ?

"Je peux devenir schizophrène si je fume du cannabis ?"
Comme beaucoup le pensent ou l'imaginent, le cannabis en lui-même n'est pas à l'origine de pathologies psychiatriques. La plupart des fumeurs occasionnels ou réguliers de cannabis ne développeront jamais de schizophrénie. Toutefois, pour les personnes ayant des prédispositions de pathologies comme la schizophrénie, la consommation de THC peut accélérer l'apparition des symptômes.

À noter également que chez des personnes souffrant de troubles psychiatriques préexistants (schizophrénie, trouble bipolaire, etc.) le recours au cannabis a souvent lieu dans un objectif de calmer des angoisses. Chez ces personnes, la consommation peut augmenter l’intensité des crises psychotiques ou d'angoisses et accroître le risque de rechutes.

L'escalade des consommations

“Tu commences par le cannabis et tu finis avec une seringue dans le bras…”
Ce schéma de consommation est finalement rare, et heureusement ! Le développement d'une addiction se fait par étape et chaque personne possède des facteurs de protection et de risque qui lui sont propres et qui sont liés au parcours de vie de chacun(e). Ainsi, certain(e)s vont juste consommer occasionnellement (qu'il s'agisse de n'importe quel produit), alors que d'autres pourront développer une dépendance à un ou plusieurs produits ou comportements.

Drogue dure vs. douce
Drogue légale vs. illégale

Qu’importe la substance, c’est l’usage que l’on fait d’une drogue qui peut être dangereux, à court, moyen ou long terme, que cette drogue soit légale ou non. Il apparaît d’ailleurs que les consommations problématiques sont plus souvent liées aux drogues légales, comme l’alcool et le tabac, qu’à celles illégales. Les substances légales peuvent avoir tendance à être banalisées car elles sont socialement acceptées, ce qui peut nous rendre moins méfiants à leur égard.