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L'alcool (éthanol) est une substance liquide d'origine naturelle obtenue par fermentation de végétaux riches en sucre ou par distillation. Principalement consommée en ingestion (sous forme de boissons diverses), elle est plus rarement consommée en injection ou via les muqueuses. Quel que soit le mode de prise, l'alcool passe directement dans le sang.

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L'alcool n'est pas une drogue.

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Faux
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L'alcool réchauffe.

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Faux
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Boire une bonne bière fraîche ça désaltère.

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Faux
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Certaines personnes supportent mieux l'alcool que d'autres.

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En partie vrai
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Prendre une douche ou un café permet de dessoûler plus vite.

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Faux
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L'alcool améliore mes performances sexuelles.

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Faux

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Comme pour tous les produits, les effets varient selon la personne, le contexte dans lequel il est consommé, le mode d’administration, les quantités et les produits associés.
Effets recherchés
À faible dose, l'alcool entraîne une désinhibition, cela devient plus facile de communiquer avec les autres, de s'exprimer. Tu te sens euphorique, à l'aise. Au niveau physiologique, une analgésie débute, c'est-à-dire que ton corps est moins sensible à la douleur.
Effets indésirables
Si tu continues d'enchainer les verres, tu vas pouvoir t'apercevoir que tes gestes sont moins précis, que tes réflexes sont plus longs, et que ta notion du temps et que ta mémoire sont impactées. Tu peux ressentir de la confusion, de la désorientation, tu peux être sujet à des pertes d'équilibre, l'effet analgésique de l'alcool augmente alors le risque de blessure. Sans forcément t'en rendre compte, ton comportement peut se modifier, tu peux par exemple devenir agressif, provocateur ou au contraire être très affectueux avec un risque de rapport sexuel (protégé ou non protégé) que tu pourrais éventuellement regretter le lendemain. L'alcool entraîne également une somnolence, avec le risque de t'endormir rapidement, et parfois n'importe où.

Si tu ingères une trop grande quantité d'alcool, des nausées, des vomissements peuvent se manifester. Ton corps te signale que s'en est trop pour lui.
Dangers
La manifestation des premiers effets débute environ 20 min après l'ingestion d'un verre d'alcool, avec un pic à 1h après avoir bu. Si tu consommes plusieurs verres, les effets vont s'amplifier et durer davantage de temps.
Durée
Une consommation régulière d'alcool est toxique pour le foie, elle peut entraîner une inflammation de celui-ci, qui peut par la suite évoluer en cirrhose, puis en cancer.
De plus, boire régulièrement augmente le risque de dépendance physique et psychique.
Sur le long terme, l'alcool peut entraîner une diminution de l'appétit avec perte de poids, des troubles de la mémoire, un fort risque de dépression, ainsi que des complications neurologiques.

Chez une personne dépendante, le manque d'alcool existe et est appelé delirium tremens. Il se caractérise par plusieurs symptômes, dont un état d'agitation, avec confusion et hallucinations, des sueurs, des nausées, des vomissements, une tachycardie... Si cet état de manque n'est pas pris en charge, il peut être mortel.

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Certains mélanges entre substances peuvent n’apporter qu’un faible risque, mais d’autres peuvent être très dangereux.

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La consommation de produits psychoactifs modifie les perceptions, la concentration et l'attention. Attends que les effets des produits se soient totalement dissipés avant de prévoir une activité à responsabilités (comme conduire, bricoler, monter en hauteur...). Utilise un éthylotest pour être sûr que tu n'as plus d'alcool dans le sang.

Les lendemains de "cuite" sont rarement appréciés par les consommatrices et consommateurs d'alcool : maux de tête, nausées, déprime, amnésie (black out)...

Notre conseil, pose-toi et fais le point : est-ce que je me souviens de ma soirée ? Est-ce que je me suis battu·e ? Est-ce que j'ai eu des rapports sexuels non consentis ? Sans protection? Est-ce que les effets de l’alcool m'empêchent-ils d'être concentré, de travailler ou de suivre en cours ? Est-ce que je me sens fatigué ou déprimé ?

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L'alcool ne fait pas partie de la classe des stupéfiants.
Autorisé en France, il est en vente libre mais soumis à quelques réglementations comme l'interdiction de vente auprès de mineur·e·s, ou encore l'interdiction de conduire avec un taux d'alcool dans le sang supérieur ou égal à 0,5 g/l de sang (ou 0.25g/litre d'air expiré).
Ce taux maximal est abaissé à 0.2g/l de sang (ce qui équivaut à 0 verre) pour les conductrices et conducteurs en période probatoire, ou en conduite accompagnée, ainsi que pour la conduite de véhicule équipé d'un éthylotest anti-démarrage (EAD).
Par ailleurs, l'ivresse sur la voie publique (rues, chemins, places, tous lieux publics ) constitue une infraction et est punie par la loi (amende de 150€).

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Si tu ne te sens pas en forme physiquement et/ou moralement, la consommation d'un produit peut venir empirer les choses !

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Si tu es enceinte (ou tu penses l'être), sache que la consommation d'alcool peut avoir des conséquences néfastes sur le fœtus (syndrome d'alcoolisation foetale, malformation, retard mental...). Si tu allaites, l'alcool traverse la barrière placentaire, et passe dans le lait maternel. Attends de ne plus avoir d'alcool dans le sang avant d'allaiter à nouveau.

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Si tu as décidé de consommer, renseigne-toi sur ce que tu bois, et sois sûr qu'il n'y ait pas d'autres produits qui pourraient y avoir été ajoutés.

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Mange avant de consommer : avoir l'estomac plein te permettra d'avoir une montée d'alcool plus douce, ce qui t'aidera à mieux gérer ta conso au cours de la soirée, et ainsi de ne pas être surpris par une trop grande ivresse, et limiter le risque de coma éthylique.

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Pour réduire les risques, évite de faire des mélanges d'alcool ou de consommer d'autres produits, et bois lentement pour laisser venir les effets.

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N'oublie pas que l'alcool désinhibe, et diminue la douleur. Attention aux risques de blessures et au rapport sexuel non protégé (et parfois regretté le lendemain). Pense à avoir des préservatifs et du gel pour limiter les risques de contamination au VIH (SIDA), aux hépatites et autres infections sexuellement transmissibles (IST), de même qu'éviter une grossesse non désirée. Si le risque de grossesse t'inquiète, tu peux te rendre en pharmacie pour demander la pilule du lendemain. N'oublie pas que plus elle est prise rapidement après le rapport, plus elle est efficace.

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On dit souvent que c'est un conseil de vieux, mais boire un verre d'eau entre chaque verre d'alcool va te permettre de contrer la déshydratation déclenchée par l'alcool et tu te seras reconnaissant le lendemain de soirée !

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Les recommandations actuelles en matière de consommation d'alcool préconisent de limiter la consommation à 2 verres par jour et de ne pas boire tous les jours. Alors n'oublie pas d'espacer tes consommations et de limiter les consommations excessives (qui correspondent à une conso de plus de 5 verres standards par occasion).

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Il n'y a pas de recette miracle pour accélérer la diminution du taux d'alcool dans le sang, mange, bois, dors, et sois patient !

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On n'oublie pas de placer son copain ou sa copine qui s'est endormi·e en PLS !

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Le bon réflexe : avant la soirée, essaie de fixer une limite raisonnable à tes consommations et à la respecter.

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Sois attentif aux signaux d’alerte pour mieux comprendre ta consommation. Si jamais tu décides de consommer de seul·e, pense à te questionner : Pourquoi j'ai envie de consommer seul ? Quel(s) effet(s) je recherche ? Est-ce que c'est pour me sentir mieux ?

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Joss —

Quand j’avais 18 ou 20 ans, j’aimais sortir avec mes potes et chaque week-end on se mettait une caisse. Après mon BTS, j’ai trouvé du travail et je bossais dur sans boire en semaine. Mais le week-end, je continuais à être no-limit, pour me sentir bien et lâcher la pression. On m’a dit que j’étais un autre en soirée, ça me faisait plaisir !
Puis la boisson est arrivée en semaine, pour calmer le stress et les angoisses du taff… C’était de pire en pire. Je me suis réveillé après avoir plié deux voitures et perdu ma copine. J’ai décidé de boire moins, mais c’est pas sans rechute. Aujourd’hui, j’essaye d’être sobre le plus possible, même si ça veut dire parfois devoir dire non à ma vie sociale.

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